La majorité des stages et ateliers que nous animons se réalisent grâce aux structures partenaires qui nous sollicitent : établissements scolaires, maison de quartier, université, festival, théâtre, associations, coopératives, collectivités territoriales, ou encore entreprise. Concrètement, ça se passe en plusieurs étapes :

1. Contactez-nous par mail ou téléphone, afin de pouvoir échanger directement sur votre projet : public visé, format, financement, dates etc.
2. Assurez-vous d’avoir une salle disponible aux dates programmées (avec les besoins que nous vous aurons donné en amont)
3. Constituez un groupe de minimum 8 personnes et d’un maximum de 12 personnes pour un atelier court (demi-journée) et 14 personnes pour un stage long (1 jour ou 2 jours) pour le jour J !

Et ça coûte combien ?

Il n’y a pas de réponse unique à cette question. Nous travaillons toute l’année à rechercher des subventions pour financer nos actions de prévention. En fonction du public et/ou du territoire de votre projet, il est possible que le stage puisse être financé en partie ou intégralement par une subvention. Sinon, d’autres stratégies de (co)-financement pourront être discutées. Le plus simple est toujours d’en parler de vive voix par téléphone et d’envisager les différentes pistes de financement ensemble en fonction de votre projet et situation.

Et est-ce qu’on a besoin d'être dans une certaine forme physique pour participer à un stage d’autodéfense ? 

Non. Contrairement aux idées reçues, l’autodéfense féministe n’est pas un sport. Nous alternons entre des moments de discussions et d’entraînement physique, mais aussi verbal, mental et émotionnel. Nos ateliers et stages sont menés de manière à ce qu'ils soient accessibles à différentes conditions physiques, il n'y a pas de critère de "bonne condition physique" requise comme cela pourrait être le cas pour une activité sportive. Il n’est pas utile de venir en habits de sport – venez dans vos vêtements de tous les jours, avec lesquels vous êtes à l’aise.

Oui, c’est possible. Comme chaque personne est experte d’elle-même, on vous invite à partager vos questionnements et besoins lors de votre inscription. L’animateurice aménage ensuite au mieux le stage au plus proche des besoins, contraintes, capacités spécifiques des personnes dans la mesure des possibilités. 

Faire Face organise, le plus possible, ses stages dans les salles municipales de la ville de Toulouse, qui sont accessibles PMR (Personnes à Mobilité Réduite). Si ce n’est pas le cas, ce sera précisé pour le stage concerné.

Faire Face met aussi en place des stages spécifiques au cours de l’année, en collaboration avec des structures partenaires, afin que des personnes ayant du commun dans des vécus puissent le vivre ensemble, en non-mixité (par exemple : stage pour personnes sourdes ou malentendantes ; stages pour personnes aveugles ou malvoyantes ; etc). 

C’est possible, toutefois, il est important de se demander si les personnes sont motivées pour vivre de l’autodéfense féministe pour elle-même et si c’est leur moment. Aussi, durant un stage, des vécus et des expériences peuvent se partager, ce n’est pas toujours confortable de vivre ces moments avec des personnes que l’on connaît bien, c’est complètement ok de vouloir vivre cette expérience séparément. Dans tous les cas, il est préférable de prévenir l’animateurice de ces liens de proximité dans un groupe si vous en avez connaissance en amont.

Afin que le stage se déroule au mieux pour l’animateurice et pour les participant·es, la salle doit toujours avoir ces caractéristiques : 

• salle avec un espace de 50 mètres carré – sans les meubles
• une chaise par participant·e et une pour l’animateurice
• deux tables : une pour mettre snacks, boissons, collations et une pour mettre les ressources
• pas de vis-à-vis ou possibilité d’occulter les fenêtres facilement
• un accès facile à l’eau et à des toilettes
• si possible : avoir un paperboard ou un tableau

Vous avez de nombreux droits. 

Renseignez-vous, parlez en à vos collègues, à votre employeur·e, à votre délégué·e du personnel, à votre conseiller·ère Pôle Emploi, à votre OPCA (Organismes paritaires collecteurs agréés). 
Les droits à la formation ne sont pas des privilèges mais des DROITS, et les droits s’usent quand on ne s’en sert pas !

• Vous êtes salarié·e :

Faites une demande dans le cadre du plan de développement de compétences de votre structure, ou dans le cadre de votre professionnalisation. La demande doit être adressée à votre employeur·e ou au service de formation. Pensez à anticiper vos demandes car elles doivent être acceptées par votre employeur·e puis validées par l’OPCO. Pour information, nos formations ne sont pas finançables par le CPF (Compte Personnel de Formation).

• Vous êtes chômeur·se :

Toute personne privée d’emploi, indemnisée ou non, peut suivre une formation. Plusieurs financements sont possibles : Pôle Emploi, la Région, l’État et/ou les OPCO. Les financements sont différents selon vos situations.

• Vous êtes bénévole dans une association :

Sachez que le Fond de Développement de la Vie Associative (FDVA) peut financer des formations pour les associations qui en font la demande. Il existe aussi des financements pour la formation des bénévoles et des dirigeant·es, ou pour repenser le fonctionnement ou les orientations de votre structure.

• Vous n’êtes aucun des trois :

Nous proposons un tarif « réduit » : il ne faut pas que les questions économiques empêchent votre inscription !

Quelle que soit votre situation, anticipez vos demandes de prises en charge.
Et dans tous les cas, contactez-nous !